"The last order" et la presse

Quelques critiques du premier CD de CEOL.


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"Ceol donne tout de suite le ton avec une entrée très Bothy Band. Excusez-moi du peu, les musiciens ont la guinness plein les réservoirs ! Mais n'allez pas croire qu'ils dévallent les pentes comme des forcenés avec vitesse et précipitation. Non, CEOL mesure avec un réalisme avisé que pour taper du pied, le schuss n'est pas en musique un remède au swing. Les 11 morceaux, (compositions du groupe ou standarts) pourraient se jouer aussi bien en pub qu'en salle de concert et distillent des arrangements savamment dosés à la mesure du tandem Banwarth/Barou qui installent comme sur des rails le dialogue des instruments. Contre-chants, intros qui montent crescendo, changement de tonalité en cascade attirent l'écoutant dans un terrain bien agréable qu'on pourrait qualifier de bien miné. La voix de P. Sala est pathétique dans les complaintes et slow-air, le pipe sert de liant à tous les instruments. La flûte peut alors s'éloigner des sentiers battus, talonnée par un bouzouki un peu échevelé.
Jean Banwarth (bouzouki, guitare), Sylvain Barou (flûtes, uilleann pipes), Jean-Michel Légut (bodhran), Philippe Sala (chant, banjo 4 et 5 cordes), Daniel Saulnier (uilleann pipes, highland bagpipes)"

Alain Hermanstadt



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L'article : "Ceol, une autre perception de la musique irlandaise..."

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CMTRA
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"La musique irlandaise est leur maison. Ils la vivent depuis si longtemps qu'on peut y entrer sans questions, ils en dominent toutes les subtilités ornementales, les styles et les instruments, tant et si bien qu'ils peuvent se permettre des citations d'influences diverses sans ostentation, avec la virtuosité tranquille de la maturité."

(A.D.)



Le Dauphiné libéré
"Sortir"

Le supplément spéctacles du Dauphiné libéré.

Ceol donne "le dernier ordre" Rayon "inspiration celtique", nous connaissions Mirror Field et Skittles. Désormais, il faudra compter sur Ceol. Une formation musicale qui, sans artifice marketing, fait tranquillement son chemin. Le groupe existe depuis 1991 et marie fort bien les arrangements originaux avec la maîtrise des formes traditionnelles. En s'inspirant des formes du Bothy Band et sans utiliser ni basse ni batterie, Ceol produit une musique relativement traditionnelle accompagnée d'arrangements modernes.
Ceol a sorti au début de l'année 2000 un album de 11 titres : "The Last Order", en référence aux barmans irlandais qui aux alentours d'une heure du matin, demandent aux clients de prendre une dernière commande, "le dernier ordre".
L'album est aujourd'hui disponible à l'échelle nationale et se vend plutôt bien.
A la flûte, au violon ou au banjo, Ceol nous propose 11 ballades dépaysantes. Un véritable régale ! Mais avant de voir le groupe en concert, il faudra se montrer patient. Il ne devrait fouler la scène avant le mois de juin.




Celtic's
Celtics

"As I roved out" figure sur le CD compilation du numéro 4 de Celtics.

Quand le concert se termine et que les gens commencent à se disperser. Quand ce moment-là arrive, il suffit parfois d'un rien, qu'une dernière mélodie vous parvienne aux oreilles pour vous laisser transporter dans vos songes et vous remémorer les meilleurs moments de la soirée. Un morceau. Et la déception de devoir quitter les lieux s'apaise laissant place à un sentiment de douce gaieté. Un titre comme "As I roved out", par exemple, fait partie de cette catégorie d'airs de grande densité qui donnent chaud au coeur. Ecoutez la voix du chanteur, le son du tin whistle, du bouzouki, de la flûte... A la manière des tubes d'aujourd'hui, ce traditionnel irlandais extrait de l'album de Ceol "The last order", nous interpelle, nous attendrit. Nous rend nostalgique. Nostalgique de quoi, on ne sait pas forcément. Difficile de dire aussi pourquoi. Si ! Une raison à cette émotion : l'interprétation des musiciens du groupe Ceol. Délicieuse.




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